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Quel est le meilleur isolant pour les combles perdus ?

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Avec la quantité de matériaux disponibles, il n’est pas facile de trouver quel est le meilleur isolant pour les combles perdus, en neuf ou en rénovation. Pourtant, les combles perdus sont souvent la principale source de déperdition de chaleur dans une maison. Ils sont en effets responsables d’environ 30% des fuites énergétiques d’un logement standard en France. Pour remédier à ce problème, l’isolation thermique des combles est donc essentielle, sous réserve que le matériau choisi ait notamment une bonne inertie thermique. Parmi les isolants les plus utilisés, on retrouve la laine de verre et la ouate de cellulose. 
Alors quelles sont les principales différences entre ces deux matériaux et lequel est le meilleur isolant pour les combles perdus ?

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Laine de verre vs ouate de cellulose : quel est le meilleur isolant pour les combles ?

La laine de verre est un matériau isolant largement utilisé en France dans le domaine de la construction et de l’isolation thermique. Elle est composée de fibres de verre fines et souples, ce qui lui donne une texture semblable à de la laine. La laine verre est disponible sous forme de panneaux, rouleaux et en vrac. Généralement bon marché, elle s’applique en vrac dans les combles perdus, et en panneaux et rouleaux dans les rampants et les murs.

La ouate de cellulose est un matériau d’isolation thermique biosourcé de plus en plus populaire, représentant une part de marché croissante dans le domaine de l’isolation des combles perdus. Malgré quelques idées reçues, elle représente aujourd’hui 20% des isolations de combles perdus selon l’ECIMA. Utilisée depuis plus d’un siècle en raison de ses excellentes performances thermiques, la ouate de cellulose séduit de plus en plus les propriétaires soucieux de l’efficacité énergétique de leur habitat.

1. Performances thermiques :

La masse volumique (ou densité)

Lorsqu’elles sont soufflées en combles perdus, la laine de verre et la ouate de cellulose n’offrent pas les mêmes performances thermiques. En effet, pour obtenir une résistance thermique (R) de 7 m2/W.K, la masse volumique de la laine de verre est deux fois moins importante que celle de la ouate de cellulose : moins de 4 kg/m2 pour la laine de verre contre plus de 8 kg /m2 pour la ouate de cellulose. À performance thermique équivalente, la masse volumique de la ouate de cellulose est deux fois supérieure à celle de la laine minérale. Celle-ci est donc moins sensible à l’écoulement de l’air à l’intérieur de ses fibres.

La conductivité thermique (le lambda)

La conductivité thermique est la capacité d’un matériau à transmettre la chaleur. Exprimée par le lambda, elle offre une indication intéressante pour évaluer la performance d’un matériau isolant.  Plus le lambda est faible, moins le matériau transmet la chaleur, et meilleure est la performance d’isolation. La conductivité thermique d’une laine de verre soufflée en combles perdus se situe autour de 0,046 W/(m.K). Pour la ouate de cellulose, celle-ci se situe autour de 0,040 W/(m.K) pour la même application.

2. Forme en vrac :

La laine de verre et la ouate de cellulose sont disponibles en vrac et peuvent ainsi facilement être soufflées en combles perdus. Cette forme en vrac permet de combler tous les espaces et d’assurer une isolation homogène, même dans les endroits difficiles d’accès. Facile et rapide, il suffit de quelques heures pour isoler 100m2, grâce à une cardeuse-souffleuse. La laine de verre peut toutefois être irritante lors de sa manipulation, alors que la ouate de cellulose peut elle, être plus poussiéreuse.

3. Propriétés hygroscopiques :

La ouate de cellulose dispose de propriétés hygroscopiques, ce qui signifie qu’elle peut absorber, stocker et libérer l’humidité en excès dans l’air ambiant. Cela lui confère un avantage par rapport à la laine de verre. La ouate de cellulose contribue ainsi à maintenir un bon taux d’humidité dans les combles et à prévenir les problèmes de condensation.

4. Confort d’été et déphasage :

Avec l’augmentation des vagues de chaleur en France, de leur durée et de leur intensité, le confort d’été est une préoccupation de plus en plus prioritaire pour les propriétaires. En effet, les matériaux utilisés en France pour le revêtement des toitures étant peu épais (tuiles / ardoises), la chaleur entre sans difficultés dans les combles. Ainsi il n’est pas rare que la température à l’intérieur des combles perdus atteigne le double de la température extérieure. Dans cette configuration, seul un isolant avec une bonne inertie thermique peut ralentir l’entrée de cette chaleur dans la maison.

La ouate de cellulose dispose d’un avantage significatif en termes de déphasage. Le déphasage est le temps que met la chaleur à traverser une paroi ou un matériau. Le déphasage d’une laine de verre soufflée en combles perdus (pour une résistance thermique R=7m2/W.K) est inférieur à 4 heures, quand celui de la ouate de cellulose est supérieur à 9h. Grâce à sa masse volumique élevée, sa capacité à stocker la chaleur, la ouate de cellulose permet de retarder la transmission de la chaleur vers l’intérieur de la maison, offrant ainsi un meilleur confort en été. 

5. Économies d’énergie :

L’isolation des combles perdus contribue à réduire la consommation d’énergie en minimisant les déperditions de chaleur. Avec une masse volumique plus élevée, une conductivité thermique plus faible et un déphasage plus important, la ouate de cellulose, offre de meilleures performances thermiques que la laine de verre. Elle permet de maintenir une température intérieure plus stable, en sollicitant moins les systèmes électriques de chauffage et/ou de refroidissement.

6. Bilan carbone :

En termes d’empreinte environnementale, la ouate de cellulose est souvent considérée comme plus écologique que la laine de verre. En effet, la ouate de cellulose est fabriquée à partir de matériaux recyclés (déchets sélectionnés issus de l’industrie papetière) collectés localement par les filières de recyclage. Sa fabrication ne nécessite ni eau ni combustion puisqu’il s’agit d’un simple broyage mécanique. Des sels sont ajoutés à hauteur de 10% pour améliorer sa réaction au feu. Par ailleurs, grâce à cette matière première, la ouate de cellulose stocke également du carbone biogénique pendant toute sa durée de vie (1 tonne de ouate de cellulose stocke l’équivalent de 1,37 tonne de CO2 selon la FDES de l’ECIMA). 

La matière première principale utilisée dans la fabrication de la laine de verre est le sable de silice. Ce sable peut provenir de carrières locales ou être extrait de certaines régions spécifiques. La fabrication de la laine de verre a un impact environnemental significatif, principalement en raison de la consommation énergétique élevée et de l’émission de gaz à effet de serre lors du processus de fusion du verre : en effet, les fours utilisés pour la fusion du sable de silice et d’autres matières premières fonctionnent généralement à des températures très élevées (+1000°C), ce qui nécessite une grande quantité d’énergie. Cette énergie provient souvent de sources non renouvelables, telles que les combustibles fossiles, ce qui contribue aux émissions de CO2 et à l’accentuation du changement climatique.

Alors lequel est le meilleur isolant pour les combles perdus ?

La laine de verre et la ouate de cellulose sont deux isolants thermiques populaires pour l’isolation des combles perdus. Si la laine de verre a longtemps été le matériau le plus utilisé en France, la ouate de cellulose gagne des parts de marché grâce à ses performances thermiques et son bon bilan carbone. Dans des pays habitués aux variations extrêmes des températures, elle est l’isolant thermique le plus répandu (Finlande, Canada…). Elle offre par ailleurs des propriétés hygroscopiques qui aident à maintenir un taux d’humidité confortable mais aussi un meilleur confort d’été grâce à son déphasage thermique élevé. Les deux matériaux contribuent aux économies d’énergie à l’usage du bâtiment, mais la ouate de cellulose se distingue par son bilan carbone plus favorable, grâce à sa production à partir de matière première issue du recyclage du papier. Cet isolant biosourcé stocke du carbone biogénique (CO2) pendant toute sa durée de vie, et permet ainsi de répondre aux nouveaux enjeux de la RE2020.

Rappel de la norme applicable :
Dans le cadre de l’isolation des combles perdus, la norme française DTU 45.11 est la référence pour la laine minérale et la ouate de cellulose. Cette norme publiée en 2020 définit les règles de mise en œuvre et les critères de performance à respecter lors de l’installation de ces isolants thermiques en vrac. Tout poseur de ces matériaux dans le cadre de l’isolation des combles perdus (qu’il soit professionnel ou particulier) doit respecter ces règles de l’art pour assurer une isolation durable et conforme.

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