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RE2020 et isolation biosourcée : comment maximiser les points carbone de vos projets ?

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Depuis le 1er janvier 2025, les seuils RE2020 se sont durcis : l’indicateur Ic construction passe de 640 à 530 kg CO₂/m² pour les maisons individuelles, soit une baisse de 17%1. Face à ces nouvelles contraintes, l’isolation biosourcée s’impose comme un levier stratégique pour respecter les plafonds carbone tout en garantissant les performances thermiques. Décryptage des opportunités pour vos projets.

RE2020 : comprendre les nouveaux seuils carbone 2025

Indicateurs Ic construction et Ic énergie : les nouvelles valeurs réglementaires

La RE2020 impose deux indicateurs carbone progressifs jusqu’en 2031. L’Ic construction mesure l’impact carbone des matériaux sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment. Depuis janvier 2025, les seuils maximaux sont fixés à 530 kg CO₂eq/m² pour les maisons individuelles (contre 640 en 2022) et 650 kg CO₂eq/m² pour le collectif (contre 740)1. Ces valeurs diminueront encore en 2028 et 2031, avec un objectif de réduction de plus de 30% des émissions du secteur2. L’Ic énergie, qui évalue l’impact des consommations énergétiques, reste stable à 160 kg CO₂eq/m² pour les maisons individuelles mais diminue drastiquement pour le collectif raccordé à un réseau urbain.

Analyse du cycle de vie (ACV) : un calcul obligatoire qui change tout

L’ACV évalue l’impact environnemental d’un bâtiment de sa construction à sa démolition. Cette analyse obligatoire intègre désormais la fabrication, le transport, la mise en œuvre, l’usage et la fin de vie des matériaux. Les FDES (Fiches de Déclaration Environnementale et Sanitaire) deviennent incontournables pour justifier les choix de prescription. Depuis fin 2025, la norme EN 15804+A2 s’applique, générant une hausse d’environ 50 kg CO₂eq de l’Ic construction3. Pour compenser cette contrainte supplémentaire, les prescripteurs doivent privilégier les FDES individuelles ou collectives et s’orienter vers des matériaux moins carbonés.

Isolation biosourcée : le levier majeur pour gagner des points carbone

Ouate de cellulose vs isolants conventionnels : comparatif d’empreinte carbone

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La ouate de cellulose affiche une empreinte carbone de seulement 1,5 kg CO₂eq par kg produit, contre 4 kg CO₂eq/kg pour la laine de verre4. Pour isoler 100 m² de combles perdus à R=8, la différence atteint près de 700 kg de CO₂ économisés en choisissant la ouate plutôt qu’une laine minérale5. Plus impressionnant encore : grâce à sa matière première issue du papier recyclé, la ouate de cellulose stocke 1,52 kg de CO₂ par kg de papier pendant toute sa durée de vie, lui conférant un bilan carbone négatif6. Les laines minérales, quant à elles, nécessitent une énergie primaire de fabrication considérable : 184 kWh/m² pour la laine de roche, 59,4 kWh/m² pour la laine de verre, contre seulement 17 kWh/m² pour la ouate de cellulose7.

FDES et PEP : valoriser le carbone biogénique stocké (StockC)

La RE2020 introduit l’indicateur StockC (Carbone biogénique Stocké), exprimé en kg C/m² de surface. Bien que non réglementaire pour l’instant, cet indicateur valorise les matériaux biosourcés qui séquestrent le CO₂ atmosphérique par photosynthèse8. Les FDES de la ouate de cellulose intègrent ce stockage carbone dès l’étape A1 (approvisionnement). Pour une maison de 100 m² isolée avec 1 tonne de ouate (soit 900 kg de papier), ce sont 1 370 kg d’équivalent CO₂ stockés pendant toute la durée de vie du bâtiment6. En privilégiant des FDES individuelles ou collectives plutôt que les données environnementales par défaut (DED) pénalisantes, vous maximisez votre gain carbone et facilitez le respect des seuils 2025.

Stratégies de prescription pour optimiser vos projets

Épaisseurs et résistances thermiques : le bon dimensionnement

La RE2020 n’impose pas d’épaisseur réglementaire mais exige des résistances thermiques adaptées : R ≥ 8 m²·K/W pour les combles perdus et R ≥ 6 m²·K/W pour les combles aménagés9. Avec une conductivité thermique de 0,038 à 0,040 W/(m·K), la ouate de cellulose permet d’atteindre ces performances avec des épaisseurs de 200 à 320 mm selon l’application. L’optimisation du dimensionnement permet de réduire les quantités de matière tout en respectant les seuils : pour une même résistance R=7, la ouate nécessite une densité appliquée inférieure aux isolants conventionnels, générant moins d’impact carbone.

Combinaison gagnante : biosourcés + systèmes énergétiques décarbonés

Pour maximiser les points carbone, combinez l’isolation biosourcée avec des systèmes énergétiques décarbonés : pompes à chaleur, solaire thermique, bois-énergie ou raccordement à un réseau de chaleur urbain. Cette approche globale permet de réduire simultanément l’Ic construction (grâce aux matériaux) et l’Ic énergie (grâce aux équipements). La ouate de cellulose excelle également sur le confort d’été, un critère RE2020 mesuré par l’indicateur DH (degrés-heures). Son temps de déphasage élevé (jusqu’à 10h pour R=7) maintient la chaleur à l’extérieur pendant les heures chaudes, limitant le recours à la climatisation et les émissions associées5.

L’isolation biosourcée, votre avantage compétitif RE2020

Face au durcissement des seuils carbone 2025, prescrire de la ouate de cellulose vous permet de gagner des centaines de kilogrammes de CO₂ par projet tout en garantissant des performances thermiques certifiées. Vous sécurisez vos calculs RE2020 et proposez à vos clients des bâtiments résilients, confortables et conformes aux objectifs climatiques 2031.

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