La ouate de cellulose est utilisée depuis plus d’un siècle dans les pays habitués aux variations extrêmes de température (Canada, Finlande etc.). Pourtant en France, il n’est pas rare de lire encore que la ouate de cellulose est dangereuse, qu’elle se tasse, attire les rongeurs ou autres idées reçues. Afin de faire un choix éclairé et factuel, voici les réponses aux principales idées reçues sur la ouate de cellulose.
La ouate de cellulose est inflammable
Les fibres densément enchevêtrées qui constituent la ouate de cellulose, ralentissent le passage de la chaleur et donc la propagation d’un incendie dans l’isolation. Au contact des flammes, la ouate de cellulose charbonne en surface limitant leur propagation aux éléments mitoyens (charpente…). De nombreux fabricants aujourd’hui disposent d’une certification au feu (Euroclasse ou B-s2,d0) sur la réaction au feu de la ouate de cellulose.
La ouate de cellulose est lourde
ECIMA (Association des fabricants de ouate de cellulose en France) a fait réaliser des essais de comportement mécanique d’un plafond sous une charge répartie conformément aux règles du DTU 25.41 de 2012 et du guide pour la présentation des éléments du dossier de demande d’avis technique relative à un procédé de plafond suspendu constitué de plaques sur ossature métallique ou bois (CSTB, octobre 2012).
Chaque plafond testé est constitué de plaques de plâtre BA13 NF vissées sur des fourrures d’entraxe 0,60 m et fixées aux solives par des suspentes espacées de 1,20 m. Ces essais de comportement mécanique d’un plafond sous une charge répartie ont permis d’observer une déformée maximale inférieure à 5 mm avec une masse d’isolant de 16 kg/m2, conformément au DTU 25.41 : le soufflage de ouate de cellulose sur un plafond jusqu’à une résistance thermique de 12 m2.K/W est ainsi validé.
Plus d’info sur l’étude de poids de la ouate de cellulose >
La ouate de cellulose est poussiéreuse
Lors du soufflage en combles perdus, le port du masque anti-poussières P2 est obligatoire. La ouate de cellulose fabriquée par Igloo France Cellulose est dépoussiérée lors du cycle de fabrication pour diminuer la poussière émise lors de sa mise en oeuvre.
La ouate de cellulose n’est pas compatible avec la laine de verre
La norme NF DTU 45.11 qui encadre le soufflage d’isolant en vrac dans les combles perdus n’impose pas le retrait de l’ancien isolant au préalable. Celui-ci est tout de même conseillé par les professionnels pour apprécier les performances de la ouate de cellulose, et limiter les risques liés au vieillissement de la laine minérale.
La ouate de cellulose est dangereuse
La ouate de cellulose est fabriquée à partir de fibres de papier recyclé auxquelles sont ajoutées des sels pour améliorer sa réaction au feu. Cette composition est aujourd’hui couverte par une FDES, disponible gratuitement sur la base Inies, et n’est pas dangereuse pour les êtres vivants. Par ailleurs, les émissions de substances volatiles dans l’air intérieur de nos ouates de cellulose sont certifiées A ou A+.
Pour consulter la FDES de la ouate de cellulose Igloo >
La ouate de cellulose n’est pas aussi efficace que la laine minérale
Le déphasage (temps que met la chaleur à traverser un isolant) de la ouate de cellulose est plus de 2 fois supérieur à celui de la laine minérale. Elle est donc plus performante thermiquement que la laine minérale.
Lire le comparatif entre la laine minérale et la ouate de cellulose >
La ouate de cellulose attire les rongeurs
Parce qu’elle est fabriquée à partir de papier recyclé, la ouate de cellulose est défavorable à l’installation des rongeurs. En effet, les flocons de ouate de cellulose ont tendance à se coller aux truffes humides de ces petits mammifères, les empêchant de se repérer. La densité de la ouate de cellulose rend également difficile la création de galeries dans l’isolant.
La ouate de cellulose se tasse
Le phénomène de tassement de la ouate de cellulose est lié à son application par soufflage en combles perdus. En effet, la matière soufflée en vrac sur un plancher non fermé, va se stabiliser dans les heures qui suivent sa mise en oeuvre (moins de 20% constatés). Ce tassement est connu, mesuré et certifié. Il est ainsi pris en compte lors de son application, grâce aux données indiquées dans la certification ACERMI, qui indiquent l’épaisseur à souffler pour obtenir l’épaisseur finale souhaitée après tassement. Une fois la ouate de cellulose stabilisée, sa durabilité est supérieure à 50 ans. Lors de l’application dans une cavité fermée (insufflation en murs par exemple), le phénomène de tassement n’est pas constaté.
La ouate de cellulose n’aime pas l’humidité
La ouate de cellulose, comme la plupart des matériaux biosourcés, possède des propriétés hygroscopiques, c’est-à-dire qu’elle agit telle une éponge : elle absorbe l’humidité présente en excès dans l’atmosphère et la restitue lorsque celle-ci devient plus sèche, sans altérer ses performances. Cette capacité apporte un véritable confort thermique supplémentaire, en hiver comme en été.
La ouate de cellulose coûte plus cher que la laine minérale
Si ce constat était fondé il y a plusieurs années, aujourd’hui le coût de soufflage en combles perdus de la ouate de cellulose est équivalent au coût de soufflage d’une laine minérale. Les performances thermiques de la ouate de cellulose permettent par ailleurs, en hiver, de conserver la chaleur plus longtemps à l’intérieur, limitant ainsi l’utilisation du chauffage. En été, celle-ci met plus de temps à pénétrer dans la maison, maintenant une température constante à l’intérieur. Au quotidien, ce sont donc des économies d’énergies qui sont réalisées.
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La ouate de cellulose est-elle dangereuse ?
Aujourd’hui la ouate de cellulose fabriquée en France répond aux exigences normatives en terme de composition, réaction au feu, tassement, émissions volatiles etc. Sa mise en oeuvre par soufflage en combles est encadrée par la NF DTU 45.11. Ce matériau biosourcé est de plus en plus répandu dans les combles perdus, où il représente 20% de parts de marché. Sa longévité et ses performances en font un atout pour une isolation durable et efficace.
